mercredi 19 septembre 2007

Sur les bords du lac


Mardi, on a décidé de faire une petite excursion sur au Lac Est. Après nous avoir fait tourner en rond pendant un moment, le chauffeur de taxi nous a finalement déposé devant un grand complexe blanc en nous assurant que c'était l'endroit où aller. Il s'agissait d'une grande plage privée absolument déserte, à l'exception d'un couple de jeunes mariés qui prenait des photos romantiques au bord de l'eau. On a décidé de laisser tomber et on est partis à pieds sur la route qui longe le lac. Il y avait pas mal de voitures et c'était pas le lieu idéal pour se promener, mais on a fini par trouver un endroit plus calme pour se poser. Ca fait du bien de sortir de la ville et voir un peu nature...

Hier, je me suis levé tôt pour aller essayer une voiture à hydrogène avec Chris, l'autre Américain. On a eu du mal à trouver l'endroit où se tenait la demonstration, et quand on est arrivé, on est tombés sur une espèce de conférence que donnaient des types de la General Motors, dont la moitié était en chinois. Pas très passionant, donc, mais on en a profité pour discuter avec des étudiants en automobile qui étaient sur place. J'étais étonné qu'un produit comme la voiture hybride à hydrogène soit présentée en Chine, parce que je pensais que l'environnement n'était pas le premier souci des Chinois en ce moment et que ce genre de produits restait bien trop cher pour un salaire chinois. Mais bon, tout ça est en cours de développement et je crois que la Chine s'intéresse à ces techniques dans l'espoir de conquérir le marché de l'automobile mondial.




On est retournés à Hankou hier après-midi, sans but particulier, et on s'est balladés dans des petites rues un peu moins occidentalisées que la dernière fois.





Meggie, chez notre vendeuse de nouilles habituelle.

3 commentaires:

Henri a dit…

Coucou Smoon,

J'ai choisi la photo de ta douce pour réagir car c'est, à mon sens, l'un des intérêts principaux de ce voyage, du moins pour nous pauvres petits parisiens enfermés dans notre sombre bureau, que de pouvoir admirer celle qui a l'heure de te plaire. Sans doute une simple photo ne permet pas d'appréhender le vaste spectre de ses qualités, mais on devine déjà un joli minois... J'ai vu Yann, Martin etc hier soir et nous nous sommes demandés ce que signifiait cette phrase mystérieuse et pour le moins lacunaire par laquelle tu décris vos retrouvailles : voile pudique lancé sur des effusions d'un rare érotisme ou absence pure et simple de rapports subversif? Je dois y aller... A plus

Anonyme a dit…

Cela ne m'étonne qu'à moitier que ce soit riton qui ait franchit le rubicon, connaissant son goût pour la féminine engeance... Néanmoins, très bonne remarque du camarade Henri, qui dans un style "cuit à point" (le contraire de cru dégueulasse) révèle les inquiétudes du tout Paris concernant le voyage initiatique de Simon ça d'ailleurs.
Si je confirme pour le joli minois, je ne peux toutefois pas passer à côté de ce plat de nouilles appétissant, dont la texture et la couleur ne peuvent que m'émouvoir autant que le visage d'une femme pour Henri!

Martin.

Henri a dit…

Je vois que le sieur Monteil n'a pas perdu son sens de l'humour... Néanmoins, sans vouloir taire mon admiration pour ses talents de trublion ni réduire ce blog à un nouveau prétexte de déverser mon fiel, je me permettrai de lui faire remarquer trois choses. D'une part, qu'il est l'une des principales parties prenantes dans l'émergence de cette insidieuse remarque. D'autre part, que l'association douteuse implictement établie entre le plat de nouilles et cette chère Meggie n'est pas pour rehausser sa réputation de gentleman ni l'estime dans laquelle je le tiens. Enfin, que, le blog étant public par vocation, ma copine peut parfaitement le lire et, à terme, émasculer l'auteur de ces quelques lignes : n'y discerne-t-on pas trop clairement à quel point je goûte les charmes de la gente féminine? Qu'attendre donc de celle pour qui, en théorie, je n'ai d'yeux seulemement?

Riton